Skip to content Skip to footer

Investir dans les entreprises nationales et multinationales

Dans les réponses aux questions lors de sa déclaration de politique générale, le Premier Ministre de la Transition expliquait que les populations ne pouvaient pas bénéficier de l’exploitation des richesses du pays parce qu’il n’y a pas de partage de productions, du fait que ces productions sont les propriétés des apporteurs des capitaux qui les exploitent. Il a ajouté que l’Etat explore d’autres moyens qui permettrait au pays de gagner un peu plus que les taxes perçues actuellement sur ces productions.

A mon humble avis, si nous restons dans cette logique, il n’y aura jamais de développement de notre pays et la pauvreté ne pourra pas être significativement réduite.

L’achat d’actions de projets réalisés ou à réaliser par les populations, est un moyen efficace pour qu’elles bénéficient de l’exploitation des richesses du pays. Autrement dit, des dispositions doivent être prises par les autorités pour que toute entreprise multinationale existante ou à créer doit ouvrir son capital aux populations.

D’autre part, pour que les entreprises dites « publique ou nationales » le soient vraiment, les populations doivent en être actionnaires. La nationalisation véritable des entreprises passe par la participation des populations à leurs capitaux. Les entreprises telles que la SEEG, Fly Gabon, Assala, Sogara, Gabon Oil Company, la Société Equatoriale des Mines, la Transgabonaise, les CHU, etc. doivent être capitalisées. Les populations doivent y acheter des actions.

Dans les 2 cas, il y a de très grands avantages dans cette action, parmi lesquels :

– la transparence. Les entreprises ne seront plus gérées de manière opaque. Ainsi, tout le monde pourra profiter des richesses du pays, les gabonais et les étrangers ;

– la réduction des emprunts. L’insuffisance des moyens financiers conduit souvent l’Etat à contracter des dettes, même pour le financement de la création des entreprises dites publiques ;

– le renforcement des capacités opérationnelles. La SEEG, les CHU, par exemples, pourront être équipés. Ce qui mettrait fin à tous les manquements observés et dénoncés.

Hormis les entreprises multinationales et nationales, l’Association s’intéresse également aux espaces aménagés par l’Etat pour la réalisation d’infrastructures et de biens immobiliers, à l’exemple du projet de Libreville2. C’est dire que l’Association ne sera pas en marge des projets de l’Etat.