AVANTAGES POUR LES POPULATIONS
Les activités proposées par l’Association assure aux populations, une diversification des sources de revenus : l’investissement, des activités rémunérées (ludiques, sportives, culturelles, artistiques), les emplois, les crédits et les aides. De toutes ces sources, l’investissement demeure la meilleure et la plus importante, pour plusieurs raisons dont voici quelques-unes :
– l’appropriation de l’économie par les populations, en particulier les nationaux. Vendre des actions de projets aux populations permet à celles-ci de prendre en main leur économie. Une préférence de vente aux nationaux sera accordée ;
– des investissements rationnels et productifs. Une personne qui achète des actions rationnalise la rentabilité de ses investissements. Ainsi par exemple, plutôt que de dépenser 50.000 Fcfa pour réaliser un petit commerce dont la rentabilité est minime voire incertaine, elle va acheter 5 actions d’une entreprise mieux structurée qui présente des opportunités de rentabilité meilleures. Elle peut aussi investir dans plusieurs entreprises ;
– la pérennité des revenus et le maintien du pouvoir d’achat. Une personne qui a acheté des actions d’une entreprise perçoit une part des bénéfices réalisés par celle-ci. Contrairement aux salaires et autres indemnités qui sont perdus avec la mise en chômage ou à la retraite, les dividendes issus des investissements sont certes variables (en fonction des bénéfices réalisés) mais permanentes. Ainsi, par exemple, en plus de leurs pensions, les retraités disposeront aussi des dividendes pour augmenter leurs revenus, se prendre en charge, pourvoir à leurs besoins, maintenir voire améliorer leur qualité de vie ;
– le risque de perte d’argent et de faillite personnelle à 0 %. Tout investissement est un risque. Celui de perdre de l’argent en cas de faillite de l’entreprise dans laquelle l’investissement a été effectué. Pour éviter un tel désagrément, l’Association propose une option de garantie d’actions. Ainsi, la personne qui garantie ses actions est remboursée au prorata de l’investissement non amorti lorsque l’entreprise dans laquelle elle a investi tombe en faillite. Par exemple, elle a acheté et garantie une action de 10.000 fcfa. La première année d’exercice, elle perçoit 2.000 fcfa de dividendes. Si l’entreprise tombe en faillite la deuxième année, il lui est remboursé 8.000 fcfa. Mais, s’il a perçu un total de 10.000 fcfa de dividendes et que l’entreprise tombe en faillite, il ne bénéficiera pas de remboursement ;
– des conseils personnalisés. Ils sont très nombreux à ne pas connaître les notions sur l’investissement. Pour corriger cela, toute personne qui désire acheter des actions disposera d’un gestionnaire de portefeuilles pour la conseiller et orienter au mieux ses achats d’actions. Il lui donnera également toutes les informations relatives à ses investissements ;
– l’accès au crédits. Les actions d’entreprises pourraient constituer un patrimoine et servir de garanties pour bénéficier des crédits offerts par des partenaires financiers, quel que soit le statut (élève, étudiant, employé, retraité, sans emploi, etc.) ;
– le cas particulier des enfants. les parents pourront investir pour leurs enfants. Le but est d’alléger leurs charges. Car, ils n’auront plus à supporter les charges liées à la scolarité de leurs enfants, tout étant assuré par l’Association. Ainsi, en fonction du nombre d’actions détenues, les enfants pourront bénéficier de bourses pour pourvoir à leurs besoins (achat de fournitures et autres biens et services, paiement de frais d’écolage), financer leurs études supérieures et s’assurer des revenus à la fin de leurs études, pendant la période de recherches d’emplois ;
– le cas particulier des populations des zones d’exploitations agricoles. Dans le cadre de la RSE, une part du capital d’une exploitation agricole est réservée aux autochtones et acquise par apport en nature : la surface occupée par l’exploitation. La valeur de celle-ci constitue le montant apporté par les autochtones. Les actions sont reparties entre eux.
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AVANTAGES POUR LES ENTREPRISES
La création et la réalisation des quartiers d’affaires et du savoir, et des exploitations agricoles et d’élevages procurent des avantages aux entreprises :
– la mise en place du Corps des Cracks Managers. Le but est de faire porter la vision à de nombreux hommes et femmes formés par l’Association, engagés et consacrés. Autrement dit, seuls les membres de ce corps sont appelés à gérer les projets réalisés ou à réaliser dans les quartiers d’affaires et les exploitations agricoles. Dès lors, les initiatives entrepreneuriales sont des actions collectives et non individuelles comme c’est le cas jusqu’à présent ;
– le financement sans endettement. La mobilisation des capitaux auprès des populations, par la vente d’actions, pour le financement de la réalisation des projets, ne nécessitera pas le recours systématique à des prêts. Cette mobilisation permet donc d’éviter des endettements ;
– la création des marchés (services, fournitures, travaux, consommateurs). C’est l’objectif majeur de la création des quartiers d’affaires et des exploitations agricoles. Car, sans marchés, il n’y a pas de création d’entreprises et d’emplois. La conception, la réalisation, le contrôle et l’exploitation des infrastructures, des biens immobiliers et des entreprises qui y sont réalisés ou à réaliser, constituent ces marchés. D’autre part, la consommation des biens et services sera plus importante, du fait que le pouvoir d’achat des populations sera amélioré ;
– le suivi-évaluation, le système de veille, le contrôle et la surveillance des entreprises. Ces activités seront fondées sur des protocoles et des procédures élaborés et établis par l’Association. Elles seront menées par elle pour sécuriser les investissements des populations et autres, et éviter le mieux que possible, des faillites dues à la mauvaise gestion ;
– la sécurisation des investissements étrangers. Le Fonds de Garantie des Initiatives Locales de l’Association est l’organe chargé de présenter des garanties aux partenaires, pour tous les projets qui nécessitent l’apport des capitaux autres que ceux mobilisés auprès des populations, des entreprises, des Collectivités Locales et de l’État ;
– la réduction des revendications salariales. Pour apaiser les tensions sociales, réduire les revendications d’augmentations salariales et d’amélioration de conditions de vie, les entreprises gagneraient à encourager les employés à acheter des actions d’entreprises pour se procurer des revenus supplémentaires durables et augmenter leur pouvoir d’achat. Les entreprises pourraient aussi acheter des actions pour leurs salariés et en faire des cadeaux d’entreprises afin de primer les meilleurs et booster davantage leur rendement.
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AVANTAGES POUR L’ETAT ET LES COLLECTIVITES LOCALES
Les activités de l’Association, les quartiers d’affaires et du savoir, et les exploitations agricoles et d’élevages présentent de nombreux avantages pour l’État et les Collectivités Locales, parmi lesquels :
– un nouveau modèle économique. À ce jour, c’est l’État qui finance les projets, même ceux dont le financement relèverait du secteur privé. Autre point, chaque gabonais investit seul dans ses projets ou s’associe à quelques connaissances pour le faire. Les populations ne connaissent pas des projets qui ont nécessité l’apport de tous. Autrement dit, il n’existe pas de projets d’investissements publics, communs. Les quartiers d’affaires et du savoir, et les exploitations agricoles et d’élevages sont des projets durables qui vont palier à ce manquement. Il y a lieu de reconnaître la volonté d’investir des populations qui, malheureusement, ont souvent été victimes d’escroqueries. Avec les quartiers d’affaires et les exploitations agricoles, leurs investissements pourront être mieux orientés, en toutes confiance et sécurité ;
– les formations de potentiels députés, sénateurs, présidents de conseils (départementaux et municipaux) et des personnels des collectivités locales. Ces formations garantiront une bonne organisation et une meilleure gestion des collectivités locales, de même qu’une appropriation du nouveau modèle économique, pour le bien-être et le mieux-vivre des populations ;
– l’attractivité des Collectivités Locales. La création d’un quartier d’affaires par province vise un développement équilibré de toutes les provinces. Pourvus d’une bonne urbanisation, de belles constructions, d’un meilleur environnement des affaires et d’une fiscalité attrayante, les quartiers d’affaires et les exploitations agricoles sont des sources d’attractivité des investisseurs et des moyens de lutte contre l’exode des populations vers Libreville principalement. Cet avantage sera rendu meilleur grâce à la formation sur la gestion des collectivités locales dispensée aux Présidents des Conseils municipaux et départementaux par l’Association ;
– la diversification de l’économie. L’économie repose principalement sur les sociétés pétrolières et minières. La réalisation des projets et activités prévus dans les quartiers d’affaires et du savoir, de même que ceux des exploitations agricoles et d’élevages, permet de valoriser les autres domaines d’activités économiques ;
– le financement des projets par les populations. L’investissement est un moyen de mobilisation de capitaux pour financer la réalisation des projets. Par celui-ci, l’État et les Collectivités Locales n’auront plus besoin de recourir systématiquement aux emprunts pour réaliser les projets ;
– l’augmentation des ressources propres des Collectivités Locales. Elle résultera (1) d’une augmentation des impôts et taxes issus des projets réalisés dans les quartiers d’affaires et les exploitations agricoles, et (2) des dividendes perçus des entreprises dans lesquelles elles auront investi. Dès lors, les Collectivités Locales ne dépendront plus seulement des subventions de l’État comme c’est le cas à ce jour ;
– la réduction du taux de chômage. La réalisation des quartiers d’affaires et des exploitations agricoles entraine inévitablement la création des entreprises, et donc celle des emplois. La diversité des projets à réaliser ouvre la voie à la création d’emplois divers dans plusieurs domaines d’activités ;
– une réduction des effectifs de la Fonction Publique. La Fonction Publique est le plus gros pourvoyeur d’emplois du pays. Il ne doit pas en être ainsi. Les emplois créés dans les quartiers d’affaires et les exploitations agricoles permettraient de réduire la forte demande de recrutements dans la Fonction Publique. D’autre part, les offres et les opportunités d’investissements dans les quartiers d’affaires et les exploitations agricoles amèneraient l’État à envisager une meilleure organisation des départs volontaires à la retraite. Une organisation qui pourra s’étendre aux Collectivités Locales ;
– le maintien de la sécurité et de la paix. La satisfaction des besoins des populations et l’amélioration de leurs conditions de vie, sont sources de sécurité et de paix. Les quartiers d’affaires et les exploitations agricoles vont permettre aux populations d’augmenter leur pouvoir d’achat et donc de disposer des moyens financiers pour se prendre en charge, réduire les revendications sociales, et vaincre ainsi la pauvreté, la précarité et la vie chère ;
– des aides durables. Au fil des années, la prise en charge des nécessiteux est croissante et devient de plus en plus lourde à supporter, du fait de son renouvellement permanent et de l’arrivée de nouveaux bénéficiaires. Ainsi, au lieu de leur accorder des aides financières et/ou matérielles, l’État et les Collectivités Locales peuvent leur acheter des actions d’entreprises des quartiers d’affaires et des exploitations agricoles. Ce qui leur assure des revenus et un pouvoir d’achat permanents. Ce mécanisme permet donc de limiter la prise en charge dans le temps et d’augmenter le nombre de bénéficiaires, sans augmenter les montants des lignes budgétaires des aides. Il en est, par exemples, des prises en charge de santé et des bourses d’études.